Les contenus en cage... ou en nuage ?

Dans Wired, Steven Levy évoque la manière dont la tablette va changer le monde. Pas spécialement l’iPad, auquel bien sûr l’analyste consacre une bonne part du papier vu l’actualité, mais la tablette en général : elle est synonyme de disparition progressive du PC comme terminal principal de connexion, que ce soit pour le travail ou le loisir. Le point le plus intéressant du papier, vers la fin, c’est la « guerre des paradigmes » entre Google et Apple. Alors que la pomme conserve le principe d’applications propriétaires captives dans le support tablette, afin notamment de rassurer l’utilisateur, Google parie sur le «cloud computing», c’est-à-dire le fait qu’à l’avenir, aussi bien nos logiciels que nos contenus seront logés sur les serveurs de l’Internet, et le plus souvent gérés par des applications ouvertes. Le vice-président de Google, Sundar Pichai, observe que depuis une dizaine d’années, on voit très peu de nouvelles applications natives, la majorité des innovations se réalisant désormais sur le Net. Les nuages contre les cages, en quelque sorte.

Ajout : voir sur ce thème les stimulantes réflexions d'Olivier Ertzscheid.

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Juste pour signaler un écho à votre billet :
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2010/03/dialectique-de-la-cage-et-du-nuage.html
    :-)

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  2. Merci! J'ajoute votre réflexion en lien dans l'article principal. Vous avez bien raison, les nuages n'ont d'idylliques ou de poétiques que le nom. L'architecture du cloud va déterminer les libertés de l'individu (que cela relève par exemple du droit à l'oubli ou du droit à l'accès, c'est-à-dire à trouver toujours copie d'un contenu qu'un serveur aurait effacé.)

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