Bagatelle pour une inélégance

On me signale qu’un « éditeur » reproduit sur son blog un message que j’ai publié hier ici, dans les commentaires du blog de Nicolai Lo Russo. Cet « éditeur » ne mentionne pas la source (au moment où j’écris) et présente cet élément isolé d’une simple conversation comme une « pensée » – il met ce mot avec des guillemets ironiques, raison pour laquelle je le qualifie d’« éditeur » de la même manière, car après tout on finit par douter de son titre.

J’en déduis que je n’aimerais vraiment pas être « édité » par un individu si dédaigneux des textes et des contextes. Et que l’Internet participatif ne réussit pas à ceux qui, l’envisageant sous l’angle de la manipulation  et de l’ostentation, ne font au bout du compte que dévoiler l’extrême étroitesse de leur esprit. En l’occurrence, cet « éditeur » m’en avait déjà fait la démonstration quelques jours plus tôt, je savais à quoi m’en tenir.

Une idée qui me vient en passant : rédiger un traité de savoir-vivre numérique à l’usage des vieilles générations…

(Pour des réflexions un peu plus générales sur la situation de l’édition et de l’auteur, voir ici ou ici ; pour mon choix personnel de ne plus utiliser le support papier en dehors de mes productions alimentaires, c’est là).