Saison lasse
Déjeuner avec Antonine et Amélie chez l’italien à côté, vraiment trop cher pour ce qu’il nous sert. Se souvenir de l’éviter. Dehors, la lumière rasante de l’hiver révèle l’écaille des façades et l’angle des chambranles. J’ai soudain l’impression que ma peau n’a plus reçu les rayons du soleil depuis une éternité. Hier, j’ai abandonné mes ProBiot’ au profit du Bion, une cure intensive de vitamines et sels minéraux à 300 % des AJR. Peggy avait fait l’hypothèse que ma fatigue du moment venait d’une carence saisonnière en vitamines D plutôt que d’un cancer généralisé ou autres pistes me venant naturellement à l’esprit. Nous verrons bien. Cette fatigue provient sans doute en partie d’une réaction oppositionnelle à mon travail alimentaire. Là, je devrais être en train d’écrire pour un tiers, et rien que d’y penser, j’éprouve une irrésistible envie de m’allonger sur mon canapé avec Ellroy.
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