iPad : Steve Jobs nous dit tout !

Mon iPhone m’a tuer (mImat) : Steve, merci de cet entretien, c’est vraiment sympa de nous accorder la primeur de vos commentaires sur la sortie tant attendue de…
Steve Jobs (SJ) : Vous avez deux minutes.

mImat : Oui bon, pourquoi ce nom, iPad ?
SJ : iPod est déjà pris, iPud est stupide, Ipid n’en parlons pas, iPed ça fait pédé... On n’avait pas le choix.

mImat : Pad, cela veut dire aussi serviette hygiénique…
SJ : Je m’en tamponne (rires énormes).

mImat : Donc l’iPad, c’est un gros iPhone qui ne permet pas de téléphoner ?
SJ : C’est cela, c’est le concept.

mImat : Les fans sont un peu déçus, on s’attendait à un truc vraiment révolutionnaire, genre un écran souple que l’on peut plier et se carrer dans le slip, comme une serviette justement…
SJ : C’est quoi la question ?

mImat : Qu’apporte donc l’iPad ?
SJ : Cela rapporte du fric à Apple. Sinon, vous pouvez tout faire, lire des livres, écouter de la musique, regarder des films, surfer sur le web, jouer au jeu vidéo, tout faire, lire des livres, écouter de la musique, regarder des films, surfer sur le web, jouer au jeu vidéo, tout faire, lire des livres, écouter de la musique, regarder des films, surfer sur le web, jouer au jeu vidéo, …

mImat : Tout sauf des photos et des films…
SJ : Oui, les gens prennent des photos à chier de leurs mômes affreux, de leurs chiens pelés, de leurs maisons pourries, tout cela ne sert à rien. Autant qu’ils téléchargent des photos de famille présentables sur iTunes. De toute façon, on le rajoutera peut-être dans la deuxième version. Vous savez, seuls les cons achètent la première version d’un matériel de ce genre. Avec la loi de Moore, on proposera deux fois mieux début 2011.

mImat : 700 grammes, c’est léger, mais 25x19 cm, c’est encombrant. Vous croyez qu’on va se balader avec l’iTampon dans la rue ?
SJ : Regardez mes Nike (il montre ses tennis) : elles mesurent 35 cm et pèse 700 g chacune, pourtant je me promène bien avec. Pareil pour mon Levis (il montre son jean), il doit bien mesurer 80 cm de long, est-ce que cela m’empêche de sortir avec dans la rue ? Un peu de bon sens.

mImat : Parlons prix. Avec la crise et le pouvoir d’achat en berne, vous êtes plus cher qu’un netbook, 500 $ le ticket d’entrée sans la 3G, jusqu’à 930$ pour le 64 Go + 3G. Trouverez-vous votre marché ?
SJ : D’abord, c’est 499 $, pas 500 $, ne saccagez pas mon subtil plan marketing. Ensuite, tous les Français sont communistes. Enfin, l’iPad n’a rien à voir avec un netbook pour une raison simple : aucune lettre commune entre les deux mots. Vous auriez pu le noter avant de poser vos questions débiles.

mImat : Nos lecteurs s’intéressent au livre électronique. Vous concurrencez le Kindle d’Amazon, mais avec quelle offre ?
SJ : Le Kindle est une bouse grise, mon fils l’a jeté à la poubelle en croyant que c’était une vieille Nintendo des années 80 (rires sonores). Mon chien l’avait mâchouillé un peu avant en croyant que c’était un rat crevé (rires immenses). Mes invités s’étaient essuyé les pieds dessus en le prenant pour une serpillière (rires monumentaux). En plus ces cons ne proposent que des livres anglais, nous on a un deal avec Hachette, qui édite tous vos chef-d’œuvre. Dès que l’iBookstore sera lancée, Amazon crèvera la gueule ouverte, surtout dans votre capitale, Bruxelles, connue pour son amour des belles lettres.

mImat : Paris, c’est Paris la capitale de la France…
SJ : Bon, arrêtez de jouer sur les mots, putain de bolchevik ! Dernière question.

mImat : Steve, la Harvard Business Review a récemment produit un nouveau classement des patrons selon la valeur créée pour leur entreprise sur le long terme au lieu d’un seul exercice. Et vous arrivez très largement en tête. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
SJ : Essayez pas de vous rattraper en me léchant le cul. Cela me rappelle un très vieux proverbe chinois qui dit « le meilleur est simplement le plus bon, mais en bon chinois ». Au revoir monsieur.

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