Deux ou trois mots sur les photos. Je vais essayer d’alterner un texte et une image dans cette suite de mon journal. L’iPhone de Maître Steve Jobs a résolu un dilemme qui m’était posé. En effet, je n’utilisais pas beaucoup mon compact Canon G10. C’est une belle petite bête, mais il est un peu trop encombrant et je n’avais presque jamais le réflexe de l’emmener avec moi, malgré l’achat d’un étui en cuir fort joli. De surcroît, je trouve que les photos de ce G10 sont un peu « grillées », je ne sais pas comment dire, des couleurs trop dures, des contours trop tranchants. Bref, pour faire du snapshot, l’iPhone sera désormais le compagnon de mes pérégrinations.
J’ai chargé deux applications : PS Mobile, qui est la version iPhone très allégée de Photoshop Elements ; Lo-Mob, qui permet de faire des effets vintage que vous observez ici. En gros, on peut devenir Sarah Moon avec son iPhoon.
Un point que j’aimerais supprimer : le petit bruit de déclencheur quand on shoote. Il ne sert à rien, sinon à donner l’alerte à la personne dont on essaie discrètement de voler l’image dans la rue, le café ou le métro. Je suis très timide, je n’arrive pas à prendre les gens comme ça, ouvertement, encore moins à leur demander. J’avais lu que Depardon a le même problème : il confessait que ses premières séries à New York avaient été faites sans utiliser le viseur, en déclenchant un peu au pif, par crainte de paraître « voyeur ».
Donc si vous savez comment désactiver ce clic-clac numérique et superflu, je suis preneur de l’info. Ci-dessous, la rue des Francs-Bourgeois en sortant de chez Monderer où hélas, mille fois hélas, j’ai raté les dernières paires à ma taille de magnifiques bottines violettes.
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